28.8.12

IDEAT



IDEAT, c'est ma petite découverte de l'été et oui, vous pouvez dire que je suis un grand retardataire car le magazine a déjà publié son 94ème numéro. IDEAT ne fait pas les choses à moitié, c'est un bimensuel complet d'environ 300 pages qui ne nous laisse pas sur notre faim. Ce magazine est une source d'inspiration inépuisable pour les amateur de décoration et de design, de Paris à New-York en passant par Los Angeles et la Scandinavie. Le magazine nous présente une grande variété de créateurs, designers, styles et pièces mythiques remises au goût du jour. Il nous informe également des expositions d'art et de design, que ce soit dans la capitale ou en province. Pus rien ne nous échappera. IDEAT ne laisse rien au hasard car chaque création, objet, maison, hôtel ou encore lieu de vie communautaire évoqués sont présentés de manière détaillée.



IDEAT est bien plus qu'un magazine de décoration. Biographies et interviews de grand designers sont bien sûr au rendez-vous, mais le magazine nous fait également voyager (dans ce numéro, sur la côte Ouest des Etat-Unis, à Los Angeles). On y trouve des articles sur les lieux à fréquenter, qu'ils s'agissent des hôtels (dont la décoration intérieure nous inspire davantage un appartement très cosy qu'une simple chambre issue de l'hôtellerie) ou des petits cafés en vogue. La culture a aussi sa place dans les pages du magazine. On nous renseigne sur les visites à ne pas manquer : musées, parcs et expositions. IDEAT est un magazine parfait pour voyager en feuilletant quelques pages ou pour préparer un road trip à l'autre bout du monde et en apprécier le fond et la forme.

18.8.12

A is for Amazing


A l’autre bout du monde, et plus exactement en Australie, six personnes bourrées de talent ont eu l’ingénieuse idée de former un groupe ; Alpine. Plusieurs mois déjà que je suivais de -très- près l’actualité de cette joyeuse bande et que j’attendais la sortie de leur premier opus. Le 10 août, voilà la date qu’ils ont choisi pour nous présenter « A is for Alpine ». Un album fort attendu et qui s’avère être d’une qualité remarquable.

Ces jeunes australiens qui reconnaissent bien volontiers apprécier The xx, Phoenix ou encore Lykke Li me régalent au plus haut point avec cet album ingénieusement dosé entre musique pop, électronique, rock et autres sons inclassables. La dénomination de musique « alternative » prend ici tout son sens. Les deux voix féminines du groupe (Phoebe Baker et Lou James), dont on avait déjà pu se délecter au travers de quelques extraits mis à la disposition des internautes, sont d’une douceur renversante. La partie instrumentale, bien qu’aérienne, est une réelle invitation à danser, un verre de vin à la main. Un bel accompagnement musical -et sensoriel- en ce mois d’août brûlant.



Parce que oui, en plus d’être un régal pour les oreilles, cet album a la capacité d'éveiller les sens et de faire naître tout naturellement en nous des images toutes plus délicates et sensuelles les une que les autres. Deux voix lascives se livrent au creux de notre oreille. Une véritable invitation au voyage. Mention spéciale pour l'extraordinaire mise en bouche qu'est le premier morceau de l'album, « Lovers ». Un titre qui met si bien dans l'ambiance qu'on a presque du mal à le lâcher pour découvrir la suite.

Je vous laisse donc découvrir par vous-même cet immense coup de coeur musical avec le clip de « Hands », l'un des premiers extraits de cet album. Photos par Dean Smith et Raised By The Wolves.


6.8.12

Ginger hurricane


De l’autre côté de la Manche fleurissent les talents. Ca, je risque de le répéter maintes fois dans mes articles. Florence Welch et ses acolytes, plus connus sous le nom de Florence + The Machine, font partie de ce cru anglais de -très- grande qualité. Ma rencontre avec cette rousse sulfureuse s’est faite lors de la sortie de son premier opus, « Lungs ». Quelques mois plus tard, j’ai eu la chance de la voir sur scène. Et ce que je peux vous dire, c’est que je me suis régalée. En dehors des studios d’enregistrement, le charme opère, toujours et encore. Le talent est palpable. L’univers, onirique, nous emmène dans des contrées lointaines. Qui aurait cru qu’une telle voix pouvait se cacher derrière un personnage si frêle ? Pieds nus, vêtue d’une longue robe blanche, elle a su soulever un public qui n’était pourtant pas réceptif lors des premières minutes. Véritable bête sur scène, cette délicieuse anglaise reste néanmoins discrète dès qu’elle quitte les planches. Ce qu’elle a à dire, elle l’exprime au travers de ses textes, à la fois subtils et tranchants. La catharsis d’une femme qui en a dans le ventre.



Ce talent, elle l’a confirmé lors de la sortie de son deuxième album, « Ceremonials » et plus récemment encore, dans le morceau –qui fait partie intégrante de la bande originale du film White Snow and the Hunstman- « Breath of Life ». Cette voix, toujours aussi puissante, parvient encore à nous prendre aux tripes. La présence plus marquée de chœurs pourra néanmoins repousser une partie des auditeurs. La partie instrumentale, quant à elle, est toujours aussi riche. Avec ce second opus, l’anglaise échappe une fois de plus au risque d’un album inégal. Une réelle cohérence et une beauté générale. A tel point que je serais absolument incapable de vous conseiller un morceau plutôt qu’un autre. Simplement, écoutez-le. Dans sa totalité. Et régalez-vous.

5.8.12

A british genius

hebergeur d'image

Cela fait quelques semaines que nous pouvons voir la publicité Coca-Cola consacrée aux JO de Londres, qui nous laisse entrevoir des athlètes jouant en rythme sur un morceau composé par Mark Ronson. On ne parle malheureusement jamais assez de Mark Ronson, qui a pourtant écrit et produit des titres pour Lily Allen, tel « Littlest Things » issu de son premier album Alright Still, et qui l'a accueilli en featuring sur son album Version, sur le titre « Oh My God ». Il a également travaillé avec Amy Winehouse, en co-produisant le second album de la chanteuse culte, Back To Black. Électronique et Jazz se marient avec génie dans ses productions, comme nous pouvons l'entendre sur le titre « The Bike Song » (vidéo ci-dessous) et sur une grande partie des titres issus de son album en collaboration avec The Business Intl.



Il nous prouve une nouvelle fois son génie dans la bande-son de la publicité Coca-Cola où toutes les sonorités constituant le morceau ne sont autres que des bruits et sons d'activité sportive, et sous la direction de Mark Ronson cela sonne comme l'adéquation parfaite entre la musique et le sport. À travers ses productions, Mark Ronson montre que l'on peut s'amuser avec les styles avec finesse, élégance et intelligence et s'illustre comme le parfait représentant de la culture musicale britannique actuelle à l'occasion des Jeux Olympiques de Londres.

1.8.12

Les passionnés passionnants


Lorsqu'il s'agit des grands crus musicaux américains, il m'est impossible de faire une impasse sur Passion Pit. C'est pour cette raison que j'ai décidé d'inaugurer ce blog avec un article les concernant -eux et leur dernier opus. « Gossamer » ; C'est un nom bien mystérieux -et que je ne m'aventurerai pas à traduire- que ces cinq génies venus de Cambridge ont choisi pour leur deuxième album. Près de quatre ans après la sortie de « Manners », leur premier opus, ils reviennent sur le devant de la scène avec une douzaine de morceaux sucrés et planants, parfaits pour nous accompagner cet été –et plus si affinité. Le timbre de voix de Michael Angelakos, unique, parvient –encore et toujours- à nous faire voyager le temps d’un album. Naviguant d’une émotion à une autre, on se surprend à tapoter du pied, emportés par les rythmes endiablés du synthé. Loin de tomber dans la facilité, ils nous offrent une fois encore ces sons si singuliers qui font d’eux un groupe inclassable. Tendez l’oreille quelques instants –quatre minutes et vingt quatre secondes pour être précise- vers « I’ll Be Alright », puis enchainez sur « Constant Conversations » ou bien « Where We Belong ». Nul besoin de dire que cet album n’est ni une médiocre reprise du premier opus, ni une compilation de douze morceaux ordinaires et soporifiques. « Gossamer » fait d’ores et déjà partie de ma sélection des meilleurs albums parus en 2012. Et j’espère qu’ils n’ont pas fini de me donner autant de plaisir.



Je vous laisse découvrir par vous-même cet album ainsi que l’excellent clip de « I’ll Be Alright » -qui a ravi la mordue d’art que je suis. Mention spéciale pour le visuel de l'album, ainsi que ceux des singles qui en sont extraits. Une réelle cohérence graphique, un univers visuel reconnaissable, de quoi marquer les esprits.



Petite session de rattrapage pour ceux qui n’ont pas suivi, la discographie de Passion Pit : « Gossamer » sorti en juillet 2012, « Manners » sorti en mai 2009 et leur EP « Chunk of Change » sorti en septembre 2008. A noter qu’ils seront de passage en France fin août à Rock en Seine. A bon entendeurs.

30.7.12

Premiers pas

Pourquoi ce blog ?

Anaïs : Je dois avouer que j’ai mis du temps avant de parler de ce projet à Antoine. Je savais que nous avions eu pour habitude de tenir des blogs dans lesquels nous parlions de tout et n’importe quoi, mais aussi (et surtout) de tout ce qui touche à la culture. Le principal danger, quand il s’agit d’un projet perso, c’est qu’il n’y a personne derrière pour nous motiver. On a beau aimer écrire et avoir des choses à dire, seul, c’est pas pareil. Je pense que nous formons un bon duo pour ce type de projet, compte tenu de la similarité et de la complémentarité de nos goûts, de nos caractères, de nos personnalités.

Antoine : Ce blog, c'est une idée d'Anaïs. On l'habitude de discuter et de partager nos découvertes en ce qui concerne la musique, les films, les livres ou les séries télévisées. Un échange qui nous permet de nous intéresser à beaucoup de choses et d'en découvrir un peu plus chaque jour. Quand Anaïs m'a proposé de créer ce blog avec elle, j'ai trouvé que c'était une idée géniale et le projet commence plutôt (très) bien. On partage nos idée, Anaïs est une pro du codage et elle a déjà fait un super travail.


Et c'est qui, Andy Cheesecake ?

Antoine : Andy Cheesecake, c'est un peu le "double" d'Anaïs et moi. C'est notre blog et il a un nom ! Plus sérieusement, c'est un nom qu'on a choisi très aléatoirement, on cherchait à associer un mot qui nous correspondait avec un prénom et "cheesecake", ça nous correspond plutôt pas mal. Nous sommes tous les deux de grands amateurs de pâtisseries et de nourriture, aha. Andy, ça commence de la même manière que nos prénoms respectifs et avouez qu'Andy Cheesecake, ça sonne plutôt bien.

Anaïs : On voulait partir de ce qui nous était commun, de ce qu'on aimait. On a pour projet de partir à Stockholm, c'est un peu une obsession cette ville, ce pays. Du coup, notre réflexe premier a été de se plonger dans un dictionnaire de suédois. Sauf qu'on se retrouvait avec des mots très compliqués... Et concrètement, ça n'allait pas marquer les esprits. Finalement, on a décidé de partir sur autre chose. Et là, Antoine a sorti "Cheesecake !". J'ai trouvé l'idée excellente. Sauf que "Cheesecake" seul, c'était un peu trop facile, un peu trop court (et un peu trop blog culinaire). Alors tant qu'à faire... Autant créer un personnage derrière lequel on pourrait se planquer pour écrire nos articles. On a donc commencé à chercher un prénom mixte* mais nous n'avons rien trouvé de bien affriolant. Et puis j'ai pensé à "Andy", le morceau des Rita Mitsouko. Il faut dire ce qui est : ils sont mythiques (et ce morceau aussi). Pour couronner le tout, c'était un duo féminin/masculin, comme nous. Bref, on avait enfin trouvé LE prénom. Andy Cheesecake est né. (De notre amour de la musique... et de la nourriture !)

* Parité quand tu nous tiens.